Plusieurs sites Internet ont publié des photos du Nokia 700 Zeta, un des prochains smartphones de la firme finlandaise. Une roadmap a aussi été dévoilée, avec trois autres modèles en approche.
Nokia prépare la fin d’année avec au moins quatre nouveaux modèles de smartphones dévoilés, entre autres, par le site Engadget. Un seul a droit à des photos, le Nokia 700 Zeta, un mobile sous Symbian Belle doté d’un capteur photo de 5 millions de pixels , d’un flash LED et d’une puce NFC. D’après les informations glanées sur une roadmap de Nokia, ce smartphone disposera aussi d’une puce à 1 GHz et d’un écran HD AMOLED. Surtout, Nokia considère que c’est le smartphone le plus fin jamais produit, avec 10 mm d’épaisseur, ce qui est loin d’être une évidence au vu de la concurrence.
Cette même roadmap révèle aussi que le finlandais devrait lancer les modèles 701 Helen (avec un APN 8 millions de pixels), 600 Cindy (identique au 700 Zeta mais avec une radio FM et plus épais) et 500 Fate (sans NFC et bon marché). Aucune date de sortie n’est stipulée sur les documents présentés par Engadget mais ces smartphones Nokia devraient néanmoins assez vite faire leur apparition sur le marché. (EP)
Apple a confirmé la date de livraison des iPad 3G précommandés. Ils seront aussi disponibles le même jour dans les Apple Store. C'est-à-dire le 30 avril.
Vendredi 30 avril, les clients ayant précommandé un iPad 3G/Wi-Fi recevront leur exemplaire de la version évoluée de la tablette d’Apple. Et à partir de 17 heures (heure locale de la côte Ouest), les Apple Store commenceront à les vendre, selon le communiqué d’Apple publié hier. Assistera-t-on au même « rush » qu’il y a peu lors du lancement de l’iPad Wi-Fi ?
Le modèle 3G est sensiblement plus cher : 629 dollars l’iPad 16 Go, 729 dollars le 32 Go et 829 dollars pour le 64 Go. Par ailleurs, les utilisateurs devront aussi souscrire un abonnement données spécifique auprès d’AT&T. L’opérateur, qui dispose d'une exclusivité, a annoncé deux forfaits sans engagement. L’un à 14,99 dollars par mois limité à 250 Mo de données et l’autre à 29,99 dollars et illimité. On ne connaît en revanche pas le détail de la tarification en cas de roaming si l’usager se connecte à un réseau tiers lors d’un voyage.
Au moment de la présentation de l’iPad, certains observateurs ont estimé que la version Wi-Fi serait probablement la plus populaire car plus abordable et moins contraignante. (Eureka Presse)
Prise en main et premières impressions sur l’Apple iPad
Le système d’exploitation mobile de Google, Android, a réalisé en un an une percée spectaculaire sur le marché, faisant baisser la part du système iOS d’Apple alors que ce dernier écoule ses produits par millions.
Malgré les excellents chiffres de vente de l’iPhone et de l’iPad, le système d’exploitation iOS (ex-iPhone OS) d’Apple a vu sa part de marché mondial diminuer de 48% à 40% dans le monde, entre mai 2009 et mai 2010, selon les derniers chiffres publiés par la régie publicitaire AdMob. Une baisse due aux spectaculaires progrès d’Android sur cette période. Le système d’exploitation mobile de Google, qui est utilisé par de nombreux constructeurs de smartphones (Motorola, HTC, Samsung, etc.) est en effet passé de 5% à 26% de part de marché. Il a du coup subtilisé la deuxième place du marché mondial à Symbian OS, passé de 35% à 24%, tandis que RIM et son Blackberry OS est resté stable à 6%.
Cette percée d’Android est encore plus flagrante aux Etats-Unis (33%) qu’en Europe (12%). Mais dans les deux cas, iOS est largement devant son concurrent avec respectivement 54% et 36%. Avec la seule différence qu’en Europe, tous les deux se battent pour la deuxième place car Symbian OS reste largement majoritaire avec 49% du marché.
Pour en finir avec le système d’exploitation mobile de Google, il faut savoir que les modèles HTC et Motorola représentent 83% des smartphones fonctionnant sous Android. C’est le Motorola Milestone/Droid qui est en tête avec 21% des parts devant le HTC Hero (16%) et le HTC Magic (10%). (EP)
HTC Desire vs Google Nexus One vs Samsung Galaxy S : quel est le Google Phone le plus puissant ?
9To5 mac revient à la charge avec une nouvelle rumeurs autour de l'iPhone 5. L'écran mesurerait finalement 3,95 pouces de diagonale, avec une résolution de 1136 x 640, une résolution pour le moins particulière.
L’iPhone 5 pourrait finalement être doté d’un écran de 3,95 pouces. Selon 9to5Mac un nouveau modèle d’iPhone serait en test à Cupertino. L’écran afficherait 1136 x 640 pixel, l’écran resterait donc à taille humaine. Pour nos confrères américains, cet ajout de 176 pixels permettrait au téléphone d’afficher une rangée d’icônes de plus que l’iPhone 4S et ses 640x960, mais le changement pose un problème en terme de rapport d'image.
Actuellement l’iPhone est au format 3 : 2 connu surtout par les photographes. Nous avons fait nos calculs et ce modèle 3,95 pouces passerait sur du 70 : 40. Un ratio pour le moins exotique, puisqu’il n’est utilisé nulle part, la rumeur semble ainsi peu probable. En revanche, il est proche du très connu 16 : 9 utilisé par toutes les télévisions HD.
Pour atteindre exactement ce format, Apple devrait prévoir un écran de 1138 x 640, ce qui semble nettement plus logique, même si nous restons sceptique quant à l'adoption d'un tel ratio. Quoi qu’il en soit le tout resterait bien évidemment Retina avec environ 330 ppi.
Pour le reste et d'après les informations de 9to5 Mac, le téléphone garderait son bouton Home tout en s’équipant d’un nouveau connecteur dock dont nous avions déjà fait état. Il semblerait également que des bêtas d’iOS 6 adaptées au nouvel écran soient en circulation, avec bien sûr la prise en charge d’une cinquième rangée d’icônes.
iPhone 5 : date de sortie design et nouveautés toutes les rumeurs
Apple aurait réduit sa production de l’iPhone 4. Selon les observateurs, c’est bel et bien le signe que la firme à la pomme assure la transition avant de produire l’iPhone 4S, qui devrait sortir en septembre.
C’est Digitimes qui annonce la nouvelle. D’après le site taïwanais, qui s’appuie sur les constructeurs locaux, Apple aurait donné l’ordre de réduire la production d’iPhone 4, passant pour le prochain trimestre de 20 millions d’unités à 18 millions. La firme de Cupertino a ainsi estimé les ventes réalisées dans le monde (18,6 millions au deuxième trimestre 2011) et semble produire pour tenir jusqu’en septembre.
C’est un nouveau signe que l’iPhone 4S, dont la production devrait commencer en août, est sur les rails. Celui-ci devrait être équipé d’un appareil photo 8 mégapixels, d’un processeur double cœur A5, du HSPA+ pour une vitesse de téléchargement accrue et d’une compatibilité aux systèmes GSM et CDMA pour en faire un téléphone global supportant différents réseaux.
L’iPhone 4S ne devrait toutefois pas disposer de puce NFC, Apple rechignant à insérer une technologie sur laquelle il n’existe pas encore de standard établi. Et qui pourrait donc se révéler difficile à exploiter pour les utilisateurs. Ce sera peut-être pour l’iPhone 5, l’année prochaine. (EP)
Microsoft a finalement avancé la date de mise en vente de sa tablette Surface en dehors boutiques Microsoft aux USA et en Australie.
La tablette Surface disponible depuis le 26 Octobre en même temps que le système Windows 8 est vendue exclusivement dans les commerces Microsoft ou la boutique en ligne officielle de la marque. Aujourd'hui certains revendeurs indépendants peuvent aussi distribuer la tablette.
Dans son communiqué Microsoft explique que la date de mise en vente dans les commerces devait intervenir une fois la période des fêtes passées. La forte demande des revendeurs indépendants aurait convaincu le fabricant d'avancer cette date.
Certains commerces peuvent donc commencer à revendre la tablette sous Windows 8 RT dès maintenant aux USA et en Australie. D'autres pays suivront dans les mois à venir sans que Microsoft ne détaille la liste et les dates exactes de disponibilité.
En France comme dans d'autres pays la tablette peut être achetée en ligne sur le site Microsoft Store. Certains points de démonstrations ont été mis en place, seul celui des Galeries Lafayette Paris Haussmann apparait encore dans la liste officielle sur le site de Microsoft.
Les tablettes Amazon auront désormais un équivalent au Game Center d’Apple, une plateforme de jeu. Amazon dévoile en effet son service GameCircle qui rassemblera en un seul et même espace les scores de jeu ou suggestions de jeux.
Bonne nouvelle pour les joueurs en ligne ! Et notamment ceux qui jouent sur Kindle Fire. Amazon lance GameCircle. Un service de plateforme de jeu qui permettra aux tablettes d'Amazon donc de regrouper leurs scores, leurs succès et même d’avoir accès à des suggestions concernant d’autres jeux. Un système qui n’est pas sans rappeler le Game Center présent sur les produits iOS. Certaines améliorations en comparaison de Game Center sont toutefois à noter. Il sera possible d’accéder à GameCircle tout en continuant de jouer et la partie pourra être sauvegardée à n’importe quel moment dans le Cloud, grâce au mode Sync. Le Leaderboard sera présent afin que les joueurs puissent comparer leurs scores et s’affronter pour la première place. Ce service peut également représenter de quoi faire des bénéfices pour les développeurs : plus les joueurs se connectent au GameCircle, plus ils ont de chance de vendre d’applications. Et les rumeurs concernant un smartphone Amazon sous Android pourraient accélérer les choses puisque GameCircle devrait être présent sur ces appareils si l’on croit ce qui se dit sur la toile. En attendant, voici la vidéo postée par Amazon pour promouvoir le GameCircle.
Alors que le remplacement du service du 12 par les 118 pour les renseignements téléphoniques devait contribuer à une baisse des prix, il a au contraire entrainé une hausse et une opacité des tarifs selon l'association Que choisir qui parle de fiasco.
La disparition du service des renseignements téléphoniques du 12 et son remplacement par une multitude de 118 concurrents devait mener à une baisse des prix et une amélioration de la qualité de ce service. Si l'on en croit Que Choisir, c'est raté. L'association de consommateurs n'hésite pas à parler de fiasco, considérant que le consommateur est le grand perdant de ce changement.
A l'appui de ses dires, une étude au cours de laquelle Que choisir a passé quelques 365 coups de fil depuis des postes fixes et mobilessur les principaux numéros que sont les 118 000, 118 218, 118 712 et 118 008. Résultats : depuis un poste fixe, un prix du renseignement supérieur ouégal à 1,12 euro contre 0,90 euro pour le 12 (devenu 118 711) soit uneaugmentation de 25 %. Depuis un téléphone mobile, des tarifs plus élevés encore, entre 1,54 et 2,15 euros qui s'expliquent par des tarifs d'accès aux 118 plus élevés depuis les portables auxquels s'ajoute le prixd'une communication mobile, parfois hors forfait et avecdes paliers de facturation.
Et pas ou peu de moyens d'optimiser sa facturation selon l'association qui dénonce l'opacité tarifaire. "Le prix total du service est la somme d'une partie fixe à laquelles'ajoute un prix au temps de communication (avec parfois une minuteindivisible), auquel s'ajoute une surtaxe calculée aussi au temps quipeut-être soit dans, soit hors forfaits lorsque l'appel provient d'unmobile" explique-t-elle. Et de conclure qu'"ainsi, les prix affichés ne correspondent jamais au prix réeldu service".
Le tableau ne serait pas complet sans ce que Que choisir nomme "l'arnaque de la mise en relation". Si la mise en relation avec le correspondant désiré est systématiquement gratuite la communication qui en résulte, elle, est surtaxée. Certains n'y vont pas de main morte puisque le surcoût peut atteindre 0,34 euro/minute. Entre prix du service derenseignement, prix de la communication mobile, surtaxe après mise en relation, prix de la communication mobile sur cet appel, l'association a fait les comptes : 6, 15 € pour un appel aux renseignements suivi d'une conversation de 5 minutes ! Pas un fiasco pour tout le monde.
Avec ses 5,3 pouces, le Galaxy Note vient proposer un nouveau format entre smartphone et tablette. Est-ce le format idéal pour lire des ebooks ? Les premiers avis sont en tout cas enthousiastes...
Pour lire des ebooks, on avait jusqu'ici globalement le choix entre les appareils à encre électronique, avec leurs écrans 6 pouces (le plus souvent), les tablettes 10 pouces, les tablettes 7 pouces, qui sont suffisantes, mais du coup un peu grandes pour une totale mobilité.
Avec ses 5,3 pouces, la Galaxy Note combine les avantages du smartphone et un écran plus proche de celui d'une tablette. Le confort est incomparable pour consulter internet ou pour utiliser des applications. Et pour les ebooks, un écran plus grand, c'est idéal...
En théorie, un appareil parfaitement adapté à la lecture
Avec son écran 5,3 pouces, le Galaxy Note permet une expérience de lecture qui est tout à fait acceptable, puisqu'on sait que certains modèles de readers (chez Sony) proposent un écran de 5 pouces. La taille de l'écran est donc en elle même suffisante.
Beaucoup d'utilisateurs dans le monde utilisent leur smartphone pour lire des ebooks, ce qui est possible, mais ne permet pas vraiment de lire confortablement. La largeur de l'écran est le vrai "problème", pour peu qu'on utilise une police de taille correcte pour les yeux. C'est néanmoins totalement acceptable dans le cadre d'une utilisation de courte durée.
Avec le Galaxy Note, c'est différent. On bénéficie d'un écran bien plus grand que les smartphones habituels, et d'un pouce de plus que des appareils comme le Samung Galaxy S2 ou du HTC desire HD, équipés d'écrans 4,3 pouces déja mieux adaptés à la lecture que des appareils équipés d'écrans de 3,5 pouces par exemple.
A ce niveau, chaque centimètre compte. A côté par exemple, l'écran de l'iPhone a l'air ridiculement petit. Enfin, avec sa bonne résolution (1280 x 800 px) sur un écran Amoled, le confort visuel sur le Galaxy Note est meilleur que sur d'autres smartphones.
Comme le Galaxy Note peut se connecter à l'Android Market, la plupart des applications de lecture du marché sont disponibles, ce qui en fait un appareil très polyvalent pour accéder à un maximum d'ebooks.
L'avis des utilisateurs confirme que le format est intéressant.
En cherchant un peu à en savoir plus, j'ai pu lire les premiers avis d'utilisateurs concernant les ebooks. Bien sûr, il ne faut pas comparer la lecture sur la Galaxy Note avec celle sur un écran à encre électronique, mais à la consultation sur un smartphone ou une tablette.
Et les avis sont très enthousiastes, puisque d'après ce que j'ai pu lire, même le PDF ne serait plus très loin d'être lisible dans ce format. Pour les Comics, le résultat est encore une fois bien supérieur à celui d'un smartphone.
Il semble aussi qu'avec des applications comme FBreader, qui vient justement d'être mise à jour pour Android, Aldiko, ou les applications d'acteurs comme Kindle ou Kobo, les résultats soient excellents, et le confort bien supérieur à un smartphone. Les avis sont élogieux, et certains utilisateurs expliquent que c'est bien plus agréable pour lire qu'une tablette, même de 7 pouces, car l'appareil est léger et tient bien dans la main.
Finalement, on dirait qu'on a là le compromis idéal entre confort visuel, accès à de multiples fonctionnalités, poids, et mobilité...
Kindle sur Galaxy Note comparé au pourtant très imposant écran de 4,3 pouces du Galaxy S2.
Kobo et Nook ont tous deux proposés une nouvelle version de leurs readers, versions qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau, au point qu'il n'est pas si facile que cela de voir les différences.
Même si la question ne se pose pas vraiment en France (seul le Kobo sera officiellement disponible), la comparaison entre le Nook Touchet le Kobo eReader Touch Edition est intéressante, car les deux appareils proposent à peu près la même chose pour sensiblement le même prix (129 $ pour le Kobo, et 139 $ pour le Nook). Après plusieurs tests des appareils individuellement et côte à côte réalisés outre-atlantique, et l'accès aux spécifications des constructeurs, on peut maintenant commencer à dresser un bilan.
Les dimensions, le poids et l'autonomie
Les deux appareils proposent un écran de 6 pouces de diagonale, et font 16,45 cm de hauteur. Le Kobo est plus étroit avec 11,4 cm contre 12,7 cm pour le Nook. Pour ce qui est de l'épaisseur, le Kobo est plus fin avec 1 cm contre 1,3 cm pour le Nook.
Côté poids, c'est Kobo le plus léger avec 200 grammes contre 12 grammes de plus pour le Nook.
Concernant l'autonomie, ce n'est pas très clair, car on n'est pas sûr que les calculs sont basés la même durée d'utilisation par jour, ce qui fausserait tout.
Néanmoins, Kobo affiche sur son propre site une autonomie d'un mois contre deux mois pour le Nook, ce qui ferait une énorme différence sur le papier, mais qui à l'usage n'est pas en soi sauf dans de rares cas.
La partie Hardware
L'écran est un écran Pearl de chez E-Ink, le meilleur à ce jour, proposant 16 niveaux de gris.
Côté processeurs, le Kobo eReader utilise un i.MX508 de Freescale (800 Mhz) alors que le Nook propose un TIOMAP 3 (800 MHz aussi). Difficile de départager les deux processeurs, qui officient sur des appareils et OS différents, mais les deux permettent une expérience globale très rapide par rapport à ce qui était proposé jusqu'ici, avec des pages qui changent à une vitesse impressionnante. il devient possible d'avancer d'une dizaine de pages en un temps record, ce qui est un des problèmes des générations précédentes de readers.
L'expérience tactile est dans les deux cas générée par la technologie infra-rouge Zforce de chez Neonode, donc pas de différence majeure même si selon le site The ebook reader qui a pu tester les deux appareils en côte à côte (voir vidéo en bas), le tactile serait légèrement plus réactif sur le Nook.
Au niveau connectique, on trouve dans les deux cas un port micro-USB, un emplacement pour carte Micro-SD (jusqu'à 32 Go), une mémoire interne de 2 Go dans les deux cas, et il faut noter aussi que dans les deux cas, vous devrez oublier l'idée d'écouter des audiolivres ou de la musique en même temps que votre lecture, puisqu'aucun appareil ne propose ni hauts-parleurs ni prise casque.
"Détail" important : sur le Nook, il y a des touches de navigation physiques, alors qu'il n'y en a pas sur l'appareil proposé par Kobo. On ne les voit pas car elles sont particulièrement discrètes, et même difficiles à voir.
La partie software
L'Os, tout d'abord, est différent. Le Kobo utilise Linux, alors que Nook utilise Android 2.1.
L'interface utilisateur est bien sûr différente pour les deux appareils, et semble un peu plus simple sur le Nook, surtout lorsqu'il s'agit d'accéder à des fonctions comme le changement de polices. Mais dans les deux cas, les interfaces sont réussies et toujours perfectibles par de simples mises à jour. On voit en détail les différences entre les interfaces dans la vidéo.
Pour ce qui est de la mise en pages, l'ajustement des marges et de l'espacement entre les lignes est proposé sur le Nook et pas sur le Kobo. De la même manière, le choix de polices est assez vaste sur le Nook qui propose 6 polices en 7 tailles, alors que le Kobo ne propose que 2 polices en 17 tailles par contre. Mais Kobo permet d'installer de nouvelles polices. Pour finir, on notera une bonne idée disponible seulement chez Nook : la possibilité de revenir à la mise en page de l'éditeur.
Au niveau du rafraîchissement de l'écran, on peut choisir un rafraîchissement entre 1 et 6 pages (au choix) chez Kobo, alors que ce rafraîchissement a lieu toutes les 6 pages (sans choix) sur le Nook.
Concernant la lecture des fichiers PDF, difficile de trancher, malgré des différences importantes. Nook permet le "reflow", c'est à dire de transformer à la volée le fichier PDF pour le visualiser comme on le fait avec un fichier ePub. Le fichier est donc adapté à la taille de l'écran, ce qui est particulièrement agréable pour l'utilisateur. Par contre, les fichiers PDF lus tel quels rendraient assez mal sur le Nook, alors que le Kobo s'en sortirait mieux avec le "Zoom and Span" qui permet de se déplacer très facilement et rapidement à l'intérieur du fichier. A chacun de voir donc où est sa préférence.
Au niveau des fonctionnalités sociales, malgré l'application Reading Life désormais disponible directement sur un Reader pour Kobo, et qui propose un véritable réseau social et des fonctionnalités avancées, Nook n'est pas en reste, et surtout propose le prêt d'ebooks, une fonction qui pourrait lui donner un tel avantage que Kobo serait en voie de créer aussi son propre système de prêt.
Dernier point, la possibilité de supprimer directement des ebooks depuis l'appareil chez Kobo, alors que ce n'est pas possible sur le Nook directement.
L'offre de contenus
D'abord, parlons formats d'ebooks. Alors que le Nook ne se perd pas en détails (PDF et ePuB, dont les DRM adobe), le Kobo propose plus : EPUB, PDF, Adobe DRM, TXT, RTF, HTML, MOBI, CBR, CBZ. Tout cela n'aura bien sûr d'intérêt que si vous avez besoin de lire dans d'autres formats que le PDF ou l'ePub, ce qui n'est pas le cas de la majorité d'entre nous. Mais pour les fans de BD, la prise en charge des formats CBR et CBZ pourrait peser dans la balance.
Pour le catalogue lui-même, gros avantage à Kobo bien entendu, non pour l'étendue de son offre, un peu en retrait par rapport à Nook (Barnes & Noble étant derrière), mais pour la disponibilité d'un catalogue en Français, avec des prix en Euros.
Il sera donc possible de télécharger des ebooks en Français directement depuis la boutique Nook. Un bon point.
Le confort d'utilisation
Les deux appareils semblent vraiment agréables à utiliser, et la prise en mains est réussie dans les deux cas. Nook a selon moi un petit avantage quand même avec la présence des touches de navigation, qui permettent de changer de page sans avoir à déplacer sa main, celles-ci tombant naturellement sous le pouce. A l'usage, devoir toucher l'écran ne permet pas une véritable lecture à une main. Cela n'a l'air de rien, mais a son importance.
En conclusion
Pour les Français, la question se pose assez peu. A moins de ne pas vouloir accéder aux ebooks du catalogue (ce qui reste tout à fait possible), et de savoir comment se procurer le Nook en France, c'est le Kobo qui sera le mieux adapté.
Mais comme le dit en conclusion le site The Ebook Reader dans son test de référence, dans les deux cas, on ne peut pas se tromper, car les deux appareils font très bien leur travail.
Récemment racheté par le groupe Rakuten, Kobo annonce le lancement prochain d’une plateforme d’auto-publication, ainsi que l’extension de son offre à 12 nouveaux pays cette année. Mais c’est aussi l’occasion d’apprendre que Kobo et Fnac auraient fait mieux que Kindle en France...
Le fondateur de Kobo, Michael Serbinis, a donné certaines informations au site “The Bookseller” concernant les projets de l'entreprise pour cette année.
La plateforme d’auto-publication, qui avait été annoncée puis démentie, était finalement bien en préparation, et sera même accessible avant l’été. Elle devrait permettre à Kobo de se positionner face aux plateformes des concurrents, tous équipés de leur plateforme. Pubit pour Barnes & Noble, iTunes Connect chez Apple, mais surtout KDP (Kindle Direct Publishing) chez Amazon sont dans le viseur.
Mais Kobo compte aussi étendre son influence. Une douzaine de pays seraient concernés par l’offre Kobo dans l’année sur le modèle de partenariat qui a fait le succès de son offre : s’appuyer sur un acteur local important pour distribuer les appareils.
Le succès du Kobo By Fnac pris comme exemple
C’est là que les choses deviennent intéressantes. Selon Michael Serbinis, Kobo aurait réussi à faire mieux qu’Amazon tant en termes de ventes d’ebooks que de ventes de lecteurs d'ebooks.
Bien qu'invérifiable, cela semble plutôt logique quand on considère que la plupart des personnes qui sont passées à l’ebook depuis fin 2011 auront préféré voir, toucher, et essayer l’appareil en magasin. Bien sûr, c’était possible aussi pour le Kindle dans les enseignes Virgin et Casino, mais la puissance de feu de la Fnac est incomparable, et on ne pouvait pas passer dans l'enseigne sans voir le Kobo By Fnac.
Avec 60.000 Kobo By Fnac vendus en quelques mois, des prévisions annuelles qui auraient été largement dépassées, et malgré des ventes qui ont ralenti après l'engouement de la période de Noël, Kobo semble avoir réussi son pari. Le modèle de partenariat systématique avec un grand acteur local est il est vrai stratégiquement très bien pensé.
Mais Amazon, certainement conforté par les procès en cours, et avec d’énormes moyens financiers ne tardera certainement pas à se repositionner. Le lancement dans quelques jours du Kindle Touch en France (et dans de nombreux autres pays) devrait d’ailleurs être un vrai plus pour le géant de l'ebook, et la tablette Kindle Fire finira bien par arriver aussi.
En attendant, Kobo a prouvé, depuis son lancement, que la domination d’Amazon et de son offre Kindle n’était pas inéluctable...
